Une rivière malheureusement rarement navigable, mais quel bonheur quand ça arrive! 4km en 30minutes du fait de planiols très courts au bas de chaque rapide qui vous précipite directement dans le suivant et sans jamais excéder la classe 3. C'est un parcours slalomant idéal pour une sortie club avec des kayakistes à l'aise en classe 3. De plus, la navette facile par une belle route suspendue en contrehaut des gorges permet de faire plusieurs descentes pour profiter pleinement de ce joyau. Ce parcours en charmera plus d'un par la qualité de sa navigation et son cadre majestueux. On se croirait dans un canyon profond et engagé à certains endroits, les sorties intermédiaires sont par ailleurs délicates. C'est assurément l'alternative quand tout est en crue partout autour. Toutefois avec de l'eau, le parcours devient enchaîné et rapide. Il peut être côté en III-IV alpin et volume. On sera plus vigilant du fait de la présence possible d'arbres ou de branches dans les portions les plus engorgées.

Je déconseille de continuer sur le Bas Galeizon beaucoup moins joli voire même dangereux par hautes eaux du fait de la présence de trois barrages à rappels et d'une passerelle submersible X dans un virage qu'on ne voit venir qu'au dernier moment (DANGERS MORTELS). Si vous voulez poursuivre la descente jusqu'au Gardon d'Alès, soyez donc particulièrement vigilants. Sachez aussi que le plus joli rapide sur le Bas Galeizon se situe au confluent avec la Salandre où on trouve un beau train de vagues. On s'arrête juste en aval de ce rapide en rive gauche sous le Hameau de Roubarbel et non au niveau du Mas pour éviter d'éventuels incidents (gros chiens mangeurs d'hommes et propriété privée indiquée).

Il semblerait que ce parcours était méconnu des anciens pour en avoir discuter avec René Monjauze. Je l'ai repéré et descendu pour la première fois le 2 janvier 2009 après repérage à pied par basses eaux. J'ai également repéré la partie située plus en amont qui n'est pas praticable en kayak du fait de l'étroitesse de son lit et de la présence de barrages X difficilement portables mais qui valent le coup d'oeil pour peu qu'on aime randonner dans les bartasses.

La rivière traverse des gorges de schiste profondes, verticales et étroites à certains endroits. Ce qui lui confère toute sa beauté. Le lit est parfois très canalisé et réduit à un endroit à la largeur d'un kayak.

65m.

On accède à la vallée depuis Alès par la D916 puis par la D32. A la Baume, on prend la D160 puis on suivra la direction Saint-Martin-de-Boubaux via la D172. A Roubarbel, on traverse le hameau et le pont pour tourner à gauche sur la D206 en direction de Mandajors.

A Mandajors, on traverse le pont sur la Salandre, puis on se gare en rive droite 50m en contrehaut sur la gauche en bord de route. Là, deux embarquements sont possibles selon que l'on décide ou pas de franchir le Barrage juste à l'amont du pont. Le repérage surtout pour évaluer la présence de rappel ou non depuis le pont est conseillé car le portage n'est pas bien évident. Si on décide de le passer on portera le bateau sur 500m environ. Pour cela, on fait à pied 50m supplémentaires sur la route puis on obliquera sur la droite sur un chemin de terre carrossable mais boueux qui conduit à une passerelle submersible à buses sous laquelle on peut se mettre à l'eau. Sinon, si on ne veut pas franchir le barrage, on peut embarquer juste en aval du Pont de Mandajors en rive droite sur une plage de galets.

Pour le débarquement, on passe en kayak la confluence et un joli rapide à vagues pour stopper 100m en aval en rive gauche au niveau d'un petit ruisseau. Là depuis le ruisseau on peut remonter à la D172 où il est possible de laisser à cet endroit un véhicule en bord de route. Si vous voulez vous garer ailleurs plus confortablement (notamment si vous avez plusieurs véhicules), vous pouvez dans le hameau de Roubarbel, en venant d'Alès juste avant le pont, prendre la piste à droite, située en rive gauche du Galeizon, sur 200m. Les véhicules seront à l'abri mais il vous faudra porter depuis le débarquement sur environ 400m.

Purement cévenol, splendide, une des plus belles vallées du secteur, sauvage et retirée. La descente donne l'impression de naviguer à certains endroits dans un canyon.

C'est la rivière la plus proche d'Alès, une quinzaine de kilomètres environ. Mais la route est loin de la rivière, les sorties sont délicates notamment au niveau de deux portions nettement plus engorgées où la présence d'arbres pourraient s'avêrer problématiques. Ce qui justifie l'engagement 2 pour ce parcours facile en terme de navigation pure.

Par belles eaux oui, notamment le train de vagues sur le Galeizon au niveau de la confluence qui permet quelques surfs.

Minimum 30min (avec un connaisseur et après une première descente)
Maximum 1h (pour une première fois).

Les 500 premiers mètres permettent un échauffement au milieu d'un lit bordé de galets et de végétation. On serpente dans un méandre, surmonté d'une jolie chapelle, qui nous conduit au Barrage de Mandajors (hauteur 3m) dont le repérage est conseillé avant d'embarquer (sécurité possible et à poser en cas de rappel).
On passe ensuite sous le Pont de Mandajors et le Ruisseau de Rouffiès vient grossir les eaux de la Salandre en rive droite.
La confluence avec le Rouffiès marque le départ de l'entrée progressive dans la première gorge. Une série de jolis rapides en classe III s'enchaînent sur 500m environ tandis que les parois de schiste s'élèvent. On sera alors vigilant, car une fois engagé dans la première gorge, toute sortie devient très compliquée.
A l'endroit le plus engorgé situé sous l'habitation dénommée "le Roc" (sur la carte IGN 2740ET Corniche des Cévennes), le repérage de l'ensemble est conseillé lors de la navette afin de vérifier que la rivière ne soit pas obstruée par un arbre ou un embâcle. Le rapide à ce niveau peut être côté en 3+ (voire 4 par fortes eaux). C'est un très joli enchaînement manoeuvrier sur 100m. A la sortie, la gorge s'ouvre à nouveau. Les parois ne sont plus verticales mais la route reste suspendue bien en hauteur.
Plus bas, un deuxième apport : le Ruisseau de Plantière conflue en rive gauche. Il marque l'entrée d'un rapide en S de classe 3 (voire 4 par haut niveau).
1km en aval, on entre dans la seconde portion canyonesque. On stoppera à droite à l'entrée d'un goulet qui se déverse dans une canalette de la largeur d'un kayak pour prévenir de la présence possible de branches ou pour poser une sécu (classe 3+ voire 4 par haut niveau car un seuil se forme et il peut rappeler, portage difficile en rive droite).
Il reste encore plein de rapides très ludiques, rafraîchissants et pour certains enchaînés avec de beaux mouvements d'eaux slalomants jusqu'à la confluence, de la belle classe 3!
Le Galeizon est marron généralement lorsqu'on navigue la Salandre et apporte un volume considérable pour le dernier rapide qui occasionne un joli train de vagues à surf (classe 3).
Après ce rapide, on stoppe à gauche au niveau d'un tout petit ruisseau pour remonter à la route juste à l'amont de celui-ci.

Automne 2012.