Ce parcours n'a été que très rarement navigué car le niveau d'eau est capricieux du fait de la faiblesse du bassin versant. Toutefois, après un gros épisode cévenol, je vous invite à tenter l'aventure. Très navigant et pas du tout encombré lors de notre passage, le Gardon de Saint-Germain constitue une très belle navigation dans un paysage cévenol sauvage et préservé. Attention toutefois au passage 5 dont le portage est délicat et qu'il ne serait pas judicieux d'engager à vue au vu du risque occasionné par le drossage syphonnant dans le bassin de réception (sécurité avec plongeur obligatoire). On pourrait enchaîner et terminer sur la Gardon de Mialet, mais la navigation est bien moins difficile (classe II avec des passages 3 par grosses eaux, quelques barrages sont à signaler ainsi que des ponts submersibles) jusqu'au confluent avec le Gardon de Sainte-Croix.

La navigation dans un lit schisteux est detype alpin. On perd 30min sur le passage 5 avec la mise en place de la sécu et/ou avec les portages du fait de la verticalité des berges et de la végétation. Ensuite, un passage 3+ dans un étroit mérite un repérage, puis tout s'enchaîne à vue pour notre plus grand plaisir.

80m.

On embarque au Pont de l'Ancisolle en contrebas de Saint-Germain-de-Calberte et du Col du Serre du Pradel.

On débarque au Pont de Burgen, soit 1km en amont de la confluence avec le Gardon de Saint-Martin-de-Lansuscle. On accède à la vallée du Gardon de Saint-Germain via Saint-Etienne-Vallée-Française depuis Saint-Jean-du-Gard.

Authentiquement cévenol, un très beau parcours assurément!

Le parcours est engagé du fait de la verticalité des berges et des bartasses (végétation locale particulièrement touffue).

Topolinesque.

1h30.

500m après le départ, on approchera prudemment du passage 5 car le stop n'est pas évident. On stoppe à droite au niveau d'un mur ruiné juste au début de l'enchaînement, donc attention par grosses eaux, ça devient tendu voire impossible de s'arrêter! On repère, on met la sécu et/ou on porte tant bien que mal par la droite. L'enchaînement est constitué d'un série de petites cassures dans un dévaloir canalisé, le dernier seuil à la sortie nécessite de sortir pointe à droite pour éviter de finir dans le drossage syphonnant rive gauche (sécu conseillée depuis la rive droite à la réception de ce seuil).

On réembarque et on démarre direct par de la belle classe III+ soutenue. On débouche sur un étroit vers la gauche qu'il convient d'inspecter pour vérifier qu'il ne soit pas obstrué par une branche ou un arbre. Ensuite, tout passe à vue pour notre plus grand bonheur. De la belle navigation pendant 45min jusqu'au Pont de Burgen.

Automne 2008 avec Riton et Damien.