Bonjour, voici un petit retour de ballade canoë, nord ouest Ecosse, pendant un mois, 4 lochs et la rivière Spay à l’est, ou plutôt fleuve Spay.
Première mise à l’eau, le Loch Shiel, départ au Glenfinnan hôtel ( on y a laissé la voiture sur le parking de l’hôtel, c’est en été, au vu de l’affluence, la seule possibilité). Très facile de trouver un lieu agréable pour un bivouac du soir, tout le long de ce loch, notre second bivouac s’est fait sur l’île qui abrite un cimetière ,à voir ses très vieilles croix sculptées dans le schiste. Au bout du loch, la rivière Shiel, qui relie le loch Moidart ( loch de mer, avec marées donc) nous sommes arrivés à 15h en pleine marée basse et la chute qui fini la rivière shiel était trop forte, haute, alors petit portage. Il est possible à mon avis de passer cette chute à la marée haute mais elle était à 22h, on a préférer continuer tranquille, une fois sur le loch Moidart, arrêt au pied du château Tioram, le lendemain nous avons profité de la marée haute pour traverses ce loch mais pas direction mer, nous n’avons aucunes pratique de la mer en canoë ouvert, sommes partis alors vers les terres à Lochaifort, déjà pas mal pour nous ces vagues formées par la marée et le vent, une première et toute belle traversée. Petit « village » j’ai fait du stop, pas attendu 15 minutes et me suis fait chargé jusqu’à notre point de départ, j’ai repris la voiture et suis revenu chercher ma compagne et le canoë, très facile en fait.
Toute la côte ouest qui remonte vers le nord est vivante, sauvage belle à en pleurer de bonheur, mélange d’eau de mer et d’eau douce. En Ecosse le camping sauvage est tout à fait autorisé le seul petit problème est qu’il n’y a aucunes place où même faire juste un petit bivouac est impossible( seul sans doute et en hamac alors) les routes sont clôturée de chaque côté ( moutons ?) Et quand il y a un chemin, il est barré un peu plus loin, pas cultivé à l’ouest, le paysage est livré à lui même et les moutons quand même.
Seconde mise à l’eau, le loch Maree, un peu plus au nord . Au village de Kinlochewe, petit terrain mis à disposition par la commune, où poser sa tente lorsque le camping est saturé ( très facile en été) Alors ici, en camping, il y a très peu de place pour les tentes ( dans le camping , pas petit, de ce village il y a trois places pour tentes, autant dire que c’est vite rempli) et aussi, les belles places en bord d’eau sont pour les camping-car( très nombreux en cette saison) ou caravanes.
Un peu plus loin, que le « Visiter Center », vers Poolewe, le long du loch il y a un parking d’où on peut partir et laisser la voiture (même les fenêtres, portes ouvertes, il ne vous manquera rien à votre retour plusieurs jours après, c’est vraiment très reposant).
Attention, sur le loch Maree, l’après-midi il y a un vent assez fort, évidement pas dans le dos mais bien de face, sur conseils, on traverse pour naviguer le long de la rive opposée, on y sent moins l’effet du vent. Là aussi, multiples lieux où faire un arrêt nuit agréable et puis le soir, le vent tombe et c’est le bonheur qui précède l’arrivée des midges et la déconfiture qui va avec, en bord d’eau, nous avons fait du feux, ça elles n’aiment pas les Midges, et comme sous cette latitude, la nuit tombe tard, ça fait de belles soirées à juste être hypnotisé par le paysage. On a décidé de faire l’aller/retour de ce loch, il y a de très belles îles, mais interdites de bivouac en période de nidification, qui correspond au printemps/été, on reste sur les bords et c’est très bien ainsi. 4 jours entre ciel et eaux, nuages et pluie, soleil et vent, avec de beaux arrêts et presque un coup de soleil.
Par contre, pas vu beaucoup de vie, poissons ? Oiseaux, rares, si bien quelques-uns mais dans ces lieux fort peu habitées, peu, cultivés, et exploités, je m’attendais à voir plus de vie animale, la tête trop dans les étoiles sans doute. On termine tranquille vers juste en face de notre point de départ, sans lumières parasites, le ciel est merveilleux, on voit même la voie lactée, ça faisait longtemps.
Re camping , le plus accueillant à Scouries, bord de mer à tomber de sympathie et de paysage à n’en plus dormir la nuit tellement il est grand à ne pas pouvoir l’embrasser de tout ses yeux.
Conduite tranquille sur ces routes étroites avec leur « passing places » très pratique et tellement conviviale, parfois on reviens en arrière pour être certain de bien voir ce que l’on vient de voir.
Et puis là on embarque sur le loch Assynt, plus petit loch, aller/retour aussi, sur presque trois jours, là moins facile de trouver de quoi dormir, on a fini par devoir « aplanir » une partie de la berge pour avoir la place pour mettre la tente ( juste déplacer des petits galets/sable). On aurait voulu aller sur le loch Sionascaig, mais gros portage pour nous, on à cherché où embarquer, pas facile, ni trouvé où passer pour le portage, et aussi le loch veyatie, reviendra voir de plus près plus tard.
Après environ deux semaines à faire, défaire la tente, la literie, déjeuner au nescafé, vivre dans plus petit qu’un appartement parisien ( canoë/tente) on se dit qu’un hôtel serait bienvenu avant que la date limite de «vivre en bonne harmonie avec son conjoint»ne soit définitivement périmée.
C’est dans la petite ville de Dingwal que l’on trouve de quoi faire notre bonheur ( là aussi, je reparle €, c’est quand même pour un hôtel de base, ( très bien l’hôtel) 150 € la nuit …).Vraiment là ça fait du bien et encore tombé sur des gens très sympas, comme partout d’ailleurs en Ecosse.
Petit tour dans la ville, le lendemain, comme à notre habitude, on arrive, tout fermé, musée, banque …déjà on a eut du bol, il y avait un pub ouvert, on retourne faire les sauvages dans le pays.
Direction l’est, on décide de pagayer sur la rivière Spey, ok, une classique, niveau 1, passages 2, rapides, parfois petit 3, tout bon pour nous. On démarre depuis une petite base nautique du village de kingcraig, là aussi, on demande et on nous laisse la possibilité de laisser la voiture pour quelques jours. Départ vers 12 h ,petite rivière, calme, petit rapides tranquille d’une belle journée qui commence à l’ombre des arbres qui se penchent au dessus de l’eau , agréable descente bordée ça et là de quelques arbres tombés au travers du courant , le pire à éviter, les voir, prévoir, aller plus vite que le courant pour éviter ce drossages sur ces pics, les seuls danger de ce parcours mais qui peuvent faire désaller facilement. Avec notre belle veine, on se trouve un bel endroit pour la nuit, juste un peu de pluie, petit feu et bonne nuit. Le lendemain, la rivière s’élargie, et est très calme, un long ruban, comme une route bien calme, et on pagaie, restent les yeux qui se promènent , parfois on entend le bruit de la route qui nous vient, quelques maisons par contre cela devient aussi et surtout le territoire des pêcheurs de Saumons, pêche à la mouche, tout un art, Saumons que l’on doit remettre à l’eau, classe les pêcheurs écossais mais pas toujours de bonne entende avec les canoë, le plus souvent si, mais .. la pêche sur ce fleuve est super organisé, pour le parcours entretenu, cabanons, outils à disposition etc… les pêcheurs demandent à ce que les canoës n’entravent pas leur sport. Et donc c’est aussi là le plus beau parcours, avec de beaux passages de cascades, chutes bien mouvementées, ce que recherche le Saumon mais nous aussi, passer dans le courant, là où il nous conduit en fait , très belle journée avec quelques arrêts pour écoper le matos waouw, bien vivant , franchement à faire, c’est la partie la plus mouvementée, jour suivant plus « calme » avec quelques beaux passages de rapides ou beaux rocher à éviter, encore des arbres laissés là par les crues, les pièges les plus vicieux car en plein dans le courant et puis des îles, des îles où se poser parcours qui s’élargit, on sent le passage du doux à l’océan, et on arrive doucement sur la baie, ouverte sur la mer, beau ,on regarde le souffle coupé, on n’ose pas bouger, de peur de bousculer ce temps s’arrêter, les yeux grand ouvert sur cette immensité ,temps suspendu que l’on voudrait ne plus repartir.
Petite parenthèse, sur ce parcours, on a rencontré trois écossais qui faisaient aussi cette descente de rivière, pour la quatrième fois et qui arrivés aves nous, nous ont reconduit à notre point de départ ( 1h30 de route quand même ) toute belle pensée à eux, comme quoi, le voyage offre toujours de belles rencontres, ici ou là, peu importe mais le voyage !
Et puis nous sommes retournés vers l’ouest, trop amoureux de cette côte partis alors vers le loch Affric, ou Glen Affric collé par un rivière au loch Beinn, alors en été les rivières là sont impraticable, juste les lochs, donc si on veut passer de l’un à l’autre, il y a portage, prévoir des bras.en fait le loch Affric est sur une route privée et dans le code écossais, si j’ai bien compris, les routes privées peuvent se faire à pied ou vélo mais pas avec engin motorisé. Sommes donc partis sur le loch Beinn ( avenant au loch Affric ) et là mal tombés, trop de vent contraire, alors est-ce la saison ou bien mais pendant trois jours le vent est resté fort et nous on s’est trouvé une crique à l’abris de ce vent à ne pad naviguer, et puis là c’est la fatigue qui nous est arrivée de plein fouet, alors bienvenue ces jours de repos dans ce loch merveilleux, le loch Affric, là aussi à y revenir, et aussi sur un parcours de randonnée à pied, en boucles ou une traversée en canoë, à revenir en tout cas.
Partis avec juste l’envie d’être là, à ne pas écouter les mauvaises langues qui parlent du mauvais temps, des mouchettes envahissantes, du camping à 12 degré, etc… c’est en fait une très belle découverte ce formidable pays avec ses paysages à ne plus en sortir tellement ils vous prennent surtout que la visite du pays par ses Lochs ou rivières offre des vues uniques.
Donc, partis d’Amsterdam ,embarquement sur le ferry à 17 h pour arriver à New Castle ( Angleterre) le lendemain matin, 9 h, une nuit de traversée, ça raccourcit le trajet ( très agréable d’ailleurs le bateau) mais rallonge le coût ( 1000 €, deux personnes +voiture, aller simple).Retour d'Ecosse
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Re: Retour d'Ecosse
Merci pour partager vos experiences! Après y passer 2 sémaines au Printemps dernier, j'ai des impressions similaires: camping sauvage avec une tente pas toujours aussi evident quand on est sur un "roadtrip" (ça doit être différent une fois embarqué dans le canoê, randonnée multijours, ...), campings officiels, cafés, resto's, ... assez chère quand on compare avec la France. Mais quels paysages, des gens chaleureux, ... Nous allons y retourner surement mais en préférance en dehors des periodes de vacances.