La Roya P3

Vraiment un beau parcours, dommage que le barrage de Piène ne soit pas sautable et qu'il oblige à un portage sur 500m, il est pourtant équipé d'une magnifique passe à poisson...

rapides en marches d'escalier avec planiols de récup.

1,8%

Embarquement : 500m en aval du barrage Breil, dans une épingle à cheveux, on accéde facilement à la rivière exactement en face des bouches de restitution des eaux de surverse de la digue en amont du pont le plus amont de Breil. Parkings à 50m en aval de l'épingle.

Débarquement : 3 options. Du moins commode au plus commode.
1) A la centrale RG (échelle quelques m en aval du pont) puis grimper aux grilles !
2) RD en face de la restitution de la centrale, en amont du pont, débarquement pas très aisé sur les rochers, remontée raide puis sentier débouchant sur la route.
3) Continuer la rivière après la centrale sur 400m rapide sur virage à G. Arrivé dans le planiol, un murette écroulée de 50cm en pierres calcaires sur la berge RG en dessous des dernières maisons vous indique la voie pour remonter entre les terrasses jusqu'à la route.
NB Le barrage de San Miguel peu après est réputé pour un débarquement très délicat...

Portage : voir ci-dessous

Extraordinaire ! 12km de gorges calcaires et eaux turquoises.

Très bon

ancrages ou autres pirouettes dans les contres.

3 à 4h

km 0 : restitution de la surverse de Breil.
km 1 : peu après l'affluent du Carleva RG, grosse conduite en hauteur : ça rappelle 50 m en aval (vu, à l'étiage, en juillet 2002, sur la moitiè G de la passe : béton truffé de férailles. Méfiance !).
km 2 : sous la route, digues dans tous les sens.
km 3 : après un virage à D (décharge en RG), il y a une grosse grille sur la G et la veine principale de D plonge dans un rappel très important qu'il faut reconnaitre dans la grille RG avant toute tentative.
Suivent un beau rouleau et un très beau passage 5 en S dans un chaos de blocs.
Un dernier rapide avant le débarquement présente un fort rappel sur la veine de D. Prendre donc la veine de G.
Juste au niveau de la restitution des eaux (quelques m après la tuyauterie traversant la rivière), on monte aisément sur une murette et un escalier permet d'accéder facilement à la route.
Il n'y a plus de débarquement possible ensuite avant le barrage.
km 4 : réembarquer dans la courbe à G juste après le barrage. Un sentier le long du parapé dans les ronces et les férailles permet d'accéder facilement aux dalles.
L'entrée du premier rapide est un étroit couloir (mini trompette), ça sort bien au centre par la suite.
Une restitution en RG annonce un autre passage 5 assez long qu'il faut impérativement reconnaitre (arrêt RD). Nous avons eu une préférence pour une entrée à D et une sortie à G au fond, au ras d'un bourelet sur une plaque en ferraille. Une sortie au centre dans un petit rappel peut aussi s'envisager.
Le passage suivant juste après le pont est aussi un bon 5 qui se passe bien tout à D.
Viens un dernier 5 où on serre la rive G pour laisser 2 gros blocs sur la D, un recentrage dans le contre du 2ième bloc est neccessaire pour finir proprement en face de la falaise.
A ce niveau, on a passé les plus grosses difficultés. Un petit pont romain vient conforter la quiétude retrouvée.
Les rapides suivants, parfois de bonne classe IV, peuvent se faire à vue.
km 7-8 par la route : poste frontière
Peu avant l'arrivée, dans des gorges étroites après avoir laissé une sorte de dinosaure couché en pierre sur la berge RG, il y a un violent seuil à rappel. Le portage est impossible, mais on peut tenter de le shunter sur la G contre des dalles en dévers.On peut débarquer 5m après en RG pour faire une sécu à distance.
km 11 par la route : Pont de Collabassa, 1 km en amont d'Airole : on est arrivé. Ah que c'était beau !!

14 avril 2001